Message du Dr. Ayers

De : Dr. Talen Ayers
A : Dr. Talise Cogan

Dissection des zerglings

Voici une note qui résume mes conclusions sur l’opération de ce matin. La dissection des organismes en mutation zergling-chancre (sujets A à RR) a apporté plus de questions que de réponses, et je voulais confronter nos hypothèses.

  1. Le spécimen, Sujet L, semble avoir réussi à absorber le matériel génétique des pseudo-fongus thermophiles de Sorona, alors que les spécimens précédents (A à K) étaient sujets à divers phénomènes de rejet dans les zones de croissance du tissu étranger. Le Sujet L semble incarner un tournant biologique pour l’espèce : le point où les propriétés chimiques xénocellulaires sont intégrées et acceptées par les cellules zerg, qui font preuve d’une réceptivité confondante.
  2. Le degré d’adaptation, et la vitesse qui semblerait presque délibérée à laquelle les sujets post-tournant développent cette nouvelle constitution, sont significatifs. Alors que les mutations observées sur les sujets A à K étaient limitées et subtiles, celles qui affectent les sujets M à RR sont variées, complexes, et même spectaculaires. C’est comme s’il y avait une perception dans le biome zerg, au niveau cellulaire, que l’obstacle a été franchi. Est-ce que les cellules murmurent entre elles ? Les cas de mutations extrêmes et inattendues sont très nombreux à partir de ce point.
  3. Les notes fournies par le docteur Branamoor sur les circonstances et la fréquence de l’apparition de ce nouveau type de zergling « chancre » sont très instructives. Il semble qu’elles aient été prises par un scientifique de terrain, témoin du phénomène. Je me demande si nous pourrions être mis en contact avec cet homme. J’aime son approche du problème.

T.A.


De : Dr. Talise Cogan

A : Dr. Talen Ayers

RE : Dissection des zerglings

Merci pour votre résumé, Docteur Ayers. J’ai oublié de le mentionner ce matin, mais j’ai beaucoup de respect pour votre travail. Vos Bases de xénobiologie étaient dans mes lectures de référence à l’Université de Tarsonis. Pour ce qui est de vos conclusions, je les rejoins presque toutes. Cependant, je ne tombe pas d’accord avec la dernière partie de votre deuxième point, lorsque vous attribuez l’accroissement des mutations à une « perception » cellulaire. Très franchement, et avec le plus grand respect, je trouve cette hypothèse absurde. Il est bien plus probable que cette amplification des mutations soit liée à un élément du processus évolutif zerg que nous n’avons pas encore découvert, peut-être en relation avec le spécimen dominant de « zerg alpha », reine ou cérébrat. Tant que nous n’aurons pas pu disséquer un alpha, il subsistera dans nos recherches une zone obscure qui laissera place à des théories douteuses comme vos cellules qui murmurent. C’est un corps décapité que nous analysons, Docteur Ayers. Lorsque nous aurons trouvé la tête, nos conclusions deviendront plus logiques.

Pour ce qui est de votre troisième point, je pense que les notes fournies permettent de passer à l’analyse des tissus. Elles semblent contenir des spéculations aussi imaginatives que vos organites murmurantes, et je préférerais éviter de dilapider nos ressources dans cette direction. Je dois ajouter que je trouve regrettable de vous voir affirmer que ce scientifique est un homme. Le résumé fourni par le docteur Gentry ne donne aucune information au sujet de son sexe, et je suis sûre que le docteur Branamoor a conservé toutes les données intéressantes à son sujet dans sa révision.

Prochaine tâche sur notre liste : une série de spécimens d’hydralisks récupérés après une expérience ratée d’un certain docteur Loew sur Thys. Elle aurait apparemment tenté d’analyser le contenu de leurs têtes. Voilà qui pourrait nous aider à faire la lumière sur cette fameuse zone obscure, tout compte fait.

T.C.

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